C’était une compagnie déclinante, perdue dans ses lourdeurs procédurales, ses conflits internes entre des équipages sursyndiqués et un management surnuméraire, ses débats incessants et mal gérés sur les avantages, surclassements ou hébergements offerts, parfois à certains passagers, parfois à certains personnels, selon des règles inéquilibrées, à la fois très strictes et contournées par autant d’exceptions infondées.
Mais surtout, c’était une compagnie se réfugiant dans sa grandeur passée.
Archive pour février 2012
- On lit dans la presse qu’un ancien président de compagnie aérienne dans le rouge a bénéficié de places Bizbiz à 24€ entre Paris et la Réunion, en période de vacances scolaires. Pour le passager usuel, c’est à peu près le tarif pour passer le contrôle bagage à l’aéroport.
- On dit que 4 jours de grève ont coûté 100 millions d’euros à la compagnie… Quelque part c’est les passagers qui en paient les frais et à ce prix, j’aurais préféré qu’on m’offre le champagne en éco. Ce serait tellement mieux d’investir 100 millions pour les clients…
- Le trigramme franchouillard PNC se dit « crew » sur les autres compagnies et est en grève le reste du temps.
Les réflexions d’altitude critique sont en priorité publiées et commentées sur la page facebook d’Air Napoléon, que je vous invite à visiter.
Les compagnies aériennes proposent souvent à leurs clients un programme de fidélisation qui permet de gagner des vols à prix réduit ou des surclassements. On constate néanmoins un accès toujours plus difficile à ces bonus. Aussi certains cherchent des solutions plus efficaces pour voyager mieux en payant moins. J’ai ainsi récemment observé un passager appliquant une méthode infaillible pour être surclassé.
Lire la suite ‘Tentative de surclassement à coup sûr réussie’
Puisque cette histoire à propos d’un vol Betty Airways entre Johannesburg et Londres, maintes fois racontée, circule ces temps-ci à nouveau sur Fakecook, je ne résiste pas à la reprendre ici… puis à imaginer la même scène avec Air Napoléon.
Que peut-on imaginer de pire qu’un vol Air Napoléon quand on critique chaque vol sur ce blog ? Un vol Air Napoléon opéré par feu Air Micheylles.
Ce récit date du WE de nouvel an, pour un vol vers les Seychelles, il est resté prisonnier d’une machine récalcitrante envoyée au service après-vente et à présent enfin réparée. Depuis, Air Micheylles en quasi-faillite s’est réduit à trois coucous qui relient à basse altitude quelques îles de l’Océan Indien. Ce qui m’a d’ailleurs valu quelques aventures sur le vol retour, qui était presque un non-vol retour.