Formulaire de commentaire rédigé sur un vol vers Genève :
En plus de la proposition, certes révolutionnaire, innovante et indispensable, pour relancer votre compagnie déclinante, de renommer « Affaires » en « Bizbiz » et « Bétaillére » en « Conconomy », votre Direction a récemment insisté sur l’importance de veiller enfin à la satisfaction de vos clients, développant la culture client et l’esprit de service pour se mettre au niveau des compagnies asiatiques.
Au-delà des mots, qu’est-ce qui est réellement fait ? Air Napoléon, dans son ensemble, est très loin de la qualité d’attention, de la capacité d’initiative et du respect du client qui font la réputation des compagnies que vous voudriez égaler.
Ainsi, une fois de plus, l’embarquement (par bus) ce jour pour le vol Paris Genève, montre que trop d’éléments parmi vos équipes, perdus entre la peur de perdre leurs avantages excessifs, l’idée dépassée d’être parmi les meilleurs, le constat quotidien que le service est minimalisé et que les mensonges marketing sont intenables, se réfugient dans un comportement hautain, méprisant et agressif. Ils ne cherchent pas à aider le client, comme on le constate pour les compagnies qui visent la qualité, mais à le sanctionner. Ainsi lorsqu’un passager embarque et range son sac de petit volume et de moins de 6 kilos là où il trouve de la place, c’est à dire malencontreusement au dessus des rangées de sortie de secours, certains se proposeront de l’aider à trouver une autre place ; d’autres le menaceront, s’il ne déplace pas immédiatement son bagage, de le descendre en soute, puis s’en empareront pour remonter, à contre-sens et en les cognant autant que possible, le flux des autres passagers qui embarquent. Avec Air Napoléon, le passager fréquent a l’assurance de vivre au moins une fois sur deux la deuxième solution, et aura en outre droit à un discours injurieux s’il ose dire que ce n’est pas ainsi que la compagnie évitera sa perte.
Ce courrier adressé au service pare-chocs d’Air Napoléon est jusqu’à présent resté sans réponse. Après discussion avec la Chef de cabine, visiblement gênée du comportement excessif de sa collègue et prenant un ton scolaire pour réprimander tout le monde et tenter de calmer le jeu (ton recommandé par sa hiérarchie mais est-ce vraiment opportun qu’Air Napoléon la prétentieuse considère encore et toujours des clients comme des enfants forcément fautifs ?), le bagage a été replacé dans le bac au niveau des sorties de secours, sans gêner personne.
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