Sympathique vol Air Zarzuella code sharé Air Napoléon entre Orly-complètement-à-l’Ouest et Palma de Mallorca, avec quelques beaux spécimens nés du mélange entre le low cost ibérique et l’administrativisme parisien…
- Pas de salon au Hall 4 d’Orly mais, pour les passagers Débite Plus du programme Miles & Blues, un bon d’achat pour une boisson soft, chaude ou alcoolisée au restaurant de la salle d’embarquement, l’option alcoolique étant un geste supplémentaire accordé aux passagers Club Bizbiz uniquement, cependant très symbolique dès lors que le seul restaurant, un pâtissier, ne sert que des jus et cafés.
- BilletDébite Plus avec la mention marketing Sky Hypocrity pour passer rapidement les opérations de contrôle, dont le tag n’est cependant pas reconnu par le portillon automatique de la file rapide : les avantages donnés aux passagers assidus sont affichés partout en rouge vif, comme la couleur de l’écran du portillon qui décide de ne pas les appliquer, et quelque soit votre loyauté vis-à-vis de la compagnie, vous n’obtiendrez aucun recours de la part d’une machine, et encore moins du sous-traitant procéduré en charge de la surveiller..
- Embarquement subitement interrompu par le débarquement d’un avion accosté au couloir voisin ; les énarques complexificateurs qui programment la compagnie n’ont pas dû prévoir ce cas de figure, tandis que les hôtesses Air Napoléon qui gèrent l’embarquement consultent leur manuel de concédures pour savoir comment réagir, et que les hôtesses Air Zarzuella dans l’avion rangent les journaux en déplorant un no show de plus de 50%.
Mais il suffit parfois d’un sourire pour oublier tout cela. Bravo à la chef de cabine pour le dévouement avec lequel elle prépare la boisson du commandant, juste après le décollage, puis les télépizzas des passagers. On ne saurait d’ailleurs que vous conseiller ces pizzas, proposées au menu sur tous les vols Air Zarzuella, livrées chaudes à l’arrière de l’appareil, en moins de 30 minutes, sur simple appel téléphonique de l’hôtesse auprès du revendeur. Avec « télépizza » sur l’emballage, on imagine vraiment les petites motos volantes qui se préparent à l’aéroport, chargent la pizza dans sa boîte protectrice, foncent à contresens au milieu des nuages, et dans un dernier élan lancent à Madame Zarzuella la pizza et la facture…
A quand les télérepas chez Air Napoléon ? ce serait tellement moins morose que le sempiternel sucré-salé.

Télépizza Ready
1 Réponse to “Télépizza, livrée chaude à l’arrière de l’appareil”