Deux vols pas vraiment bons, à quelques détails près :
Embarquement chaotique mais départ presque à l’heure, et arrivée a priori de même, à trente minutes près. Déjeuner plus salé que sucré (après surclassement) presque bon, à l’omelette gelée près. Informations autojubilatoires du magazine de bord presque vraies, tant que vous évitez de parler de satisfaction des clients pour n’évoquer que l’entretien des appareils, à vos problèmes de maintenance du mois dernier près. Personnel de bord efficace et presque souriant, à quelques dents près. Vous pouvez donc faire un vol presque bien entre Barcelone à Paris, à quelques détails près.
Pas de repas spécial sans sel, pas de sélection musicale dans vos écouteurs muets, une arrivée retardée sans véritable raison ni excuse, un équipage nombreux mais peu présent en cabine, agressif et méprisant dans ses propos et incapable de demander sur un ton détendu de remonter le cache du hublot. Une cabine inconfortable sans IFE, que quelques coussins rouges ne suffisent pas à placer au niveau de confort de vos concurrents. Pas vraiment un mauvais vol, entre Tel Aviv et Paris, mais on se demande pourquoi il dégage, comme tant d’autres chez vous, cette foutue impression de médiocrité prétentieuse.
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