Archive pour octobre 2013

ZAHTEVI AN NA CODE SHARE LETU

Lundi de la semaine dernière, alors que j’étais à Gibraltar, j’ai reçu un appel d’un numéro masqué.  Enfin, pas totalement masqué,  juste anonymisé : +99 12345678.

Je connais bien ce numéro. C’est le service clientèle de Miles & Blues, une conseillère cherchant ses mots voulant me préciser que mon courrier du 11 octobre avait bien été traité.

Par « bien traité« , il faut bien sûr comprendre « selon la procédure« . Les termes exacts sont : « J’ai transmis votre commentaire aux personnes de Miles & Blues, comme on y est obligé ; par contre je ne peux pas vous dire ce qu’ils en font, ils s’en servent sans doute pour améliorer les choses, mais il n’y a pas de suivi« .

J’avais quelques temps auparavant signalé que la compagnie yougoslave devenue serbe CAT Airways appliquait sur les vols qu’elle opère depuis Belgrade pour Air Napoléon une consigne obsolète : renvoyer les clients Maximum du programme Miles & Blues au guichet Air Napoléon pour obtenir un bon d’accès au salon. Le guichet Air Napoléon ayant été fermé à l’aéroport de Belgrade l’an dernier, on vous explique qu’il y a une agence en centre-ville.

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Lapins crétins

J’ai profité d’une réunion lundi à Gibraltar pour passer un dimanche au soleil, à Malaga, avec Air Zuarzella.
J’ai commencé la journée par un accueil policier en zone d’enregistrement Skyhypocrity de Skybean. Les machines refusant d’imprimer mon billet, je me suis en effet rapproché des comptoirs tenus par le représentant local de Skybeam, connu pour son obsession de la procédure : Air Napoléon. Il n’y avait aucun autre client devant ou derrière moi (donc l’accès direct au préposé n’aurait gêné personne et celui-ci aurait pu contrôler mon statut), mais la garde-barrière à l’entrée de la zone a absolument tenu à voir ma carte Miles&Blues, celle que je ne sors jamais car je connais le numéro par cœur. Certes on me dira qu’une vérification du statut est indispensable pour filtrer les tricheurs. Mais ne peut-on pas appliquer le filtre avec mesure, pour éviter de jouer la police avec chaque passager y compris ceux qui bénéficient du service ?
J’ai ensuite fait par un bref passage au salon Air Napoléon du sous-sol du 2F1, où l’innovation du jour est le retrait de tous les écrans d’information (certainement pour les moderniser, en attendant ce n’est pas du tout pratique). A l’entrée, il y a une autre équipe de policiers en charge de faire respecter les procédures de la compagnie et de contrôler encore le statut sur le billet. A ceux-là j’ai proposé – c’est une de mes mauvaises habitudes – un bonbon. L’un d’entre-eux a approuvé en s’exclamant que ce serait bien de proposer des bonbons au salon. J’avais cette fois choisi une nouvelle gamme chez Lotti : les bonbons Lapins Crétins. Ceux de couleur bleue sont pas mal, les autres sont plutôt écœurants.

Bienvenue au Salon

Bienvenue au Salon

A défaut d’informations au salon sur l’état du vol, j’ai été attendre en porte. Assez vite, ce fut la ruée pour l’embarquement. Ici il n’y a pas de garde-barrière et la promesse Skyhypocrity  de Skybeam est donc particulièrement mal mise en oeuvre par le personnel Air Napoléon. On saluera le courage d’une hôtesse qui s’est soudainement entêtée à faire respecter les règles de priorité en pleine cohue, ce qui a permis aux Skyhypocrisés d’attendre plus longtemps bien au froid dans le bus.

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Bon anniversaire Monsieur Coué

Hier 7 octobre, c’était mon anniversaire.

Pour fêter l’événement, je me suis offert une prophétie autoréalisatrice : tout va mal, mais je voudrais croire qu’en 2015 je serai le meilleur.

C’est en tout cas ce que j’ai annoncé hier à tout mon entourage. Dès le petit matin, j’en ai parlé. Par exemple à JP, qui traînait rue François Ier. Et ce qu’il y a de bien avec JP, c’est qu’il devrait répéter mes propos sur toutes les ondes. Il est connu pour ça en Europe, le JP.
Il a été sympa en plus : il a fait semblant de croire à mes histoires. Et ça, c’est déjà le début du succès.

J’ai commencé par un constat : j’aurais pu mourir. Ou me ratatiner, à force de vieillir. Mais je me soigne, avec le Docteur Coué, et j’ai donc dit à JP que je suis désormais en voie d’être sauvé.

Mais pour cela, soyons lucide, je fois faire quelques efforts. Faire preuve d’engagement, de dévouement et d’ingéniosité. Ou en tout cas l’annoncer : c’est ce que m’a prescrit le docteur Coué.

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