J’ai récemment été à Londres.
J’en suis rentré avec Betty Airways, compagnie britannique qui part du terminal 5 à Heathrow.
En cette période de premiers achats de Noël, je devais ramener avec moi une bouteille d’alcool islandais, qui devra encore passer par l’Espagne pour être offerte si tout va bien en Amérique Latine. Pas très volumineuse, mais condamnée par les règles de sécurité à voyaget en soute.
Je m’étais donc contraint à mettre mon sac de voyage en soute. J’étais à Londres pour le week-end, ce sac ne comportait donc pas grand chose et ne prenait pas de place : il m’aurait accompagné en cabine s’il n’y avait la bouteille.
Au check-in en ligne, j’avais sélectionné un bagage soute et l’application m’avait affiché le tarif pour une pièce supplémentaire : £30. J’avais alors pris contact avec le service clientèle pour savoir si mon statut de voyageur fréquent – le plus haut chez WrongWord – m’assurait bien un bagage gratuit en soute, ce qui m’avait été confirmé.
A la dépose-bagage à l’aéroport, l’hôtesse a un peu cherché face à son écran mais elle a enregistré le bagage. Sans demander de supplément qui y est vendu £40.
Et me voilà au salon First de Betty Airways, qui est incontestablement agréable avec ses plats à la commande et ses différents espaces respectivement equipés pour le repas, pour le travail, pour la détente, pour le champagne…
Soudain, un appel nominatif au micro m’engage à contacter le guichet des connections, où je suis accueilli par deux agents lugubres comme des portes de prison et butés comme des mules d’élevage. Ils me demandent £70 cash ; sinon mon bagage ne sera pas chargé dans l’avion. C’est un comportement qui relève du racket : comme elle m’a délivré un tag bagage, la compagnie doit l’acheminer. Je refuse donc la transaction et demande à voir un responsable.