Certes, comme les arracheurs de chemises, les clients qui ont découvert l’eldorado en étant replacé sur une autre compagnie un jour de grève, et depuis ne le quittent plus, ou bientôt un général de l’armée Napoléonienne, les débâcles d’Air Napoléon me conduisent à privilégier d’autres transporteurs, et je n’ai donc plus grand chose à dire sur la compagnie, d’autant qu’elle s’est finalement remise en mouvement, ce qui était un de mes souhaits en débutant ce blog dans ses années d’immobilisme désespérant, mais trop tard et trop lentement pour me convaincre en tant que client.
Mais je prends encore quelques vols Air Napoléon, pour leur horaire pratique ou par manque de concurrence.
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Parfois, on se demande à Roissy-dans-le-Brouillard si tout tourne dans le bon sens.
Ainsi il n’y a eu de terminal 9 que quand le terminal 3 était neuf. A présent qu’il a vieilli on l’appelle terminal 3.
Aussi, le salon Air Napoléon Première au terminal 1 n’accueille pas les passagers Air Napoléon, et encore moins ses passagers La Première (LaPlusChère) .Ce salon est d’ailleurs plutôt premier prix que première classe.
La dernière invention de la PAF (police aux frontières) à Roissy-dans-le-Brouillard est demander, au contrôle d’identité Parafesse du terminal 2E, de présenter sa carte d’embarquement afin de pouvoir débarquer en France. Il s’agit de vérifier manuellement sur cette carte que le pays d’origine permettait bien de contrôler automatiquement le passeport avec Parafesse. A quand la généralisation de la carte de débarquement par Charles de Gaulle ?
Toujours à propos de Parafesse au 2E, il faut remonter 50 m en arrière puis suivre des guides sur 80 m pour arriver aux cabines. C’est prévoir beaucoup d’espace et de détours pour faire la queue alors que personne n’y va car personne n’est inscrit, même si tous les passeports français à puce sont désormais compatibles sans inscription.
Le vol Betty Airways BA319 est opéré sur A320 et pas en A319. Sauf qu’hier vendredi il n’opérait pas à cause d’une fuite d’huile. Les passagers ont été replacés sur BA323 lui même en retard.
Sur BA323 en retard, des passagers ayant une place Business sur BA319 sont relégués en rangées 11 ou 21. On n’a pas pu les mettre dans les sièges vides à l’avant car il n’y avait pas assez de plateaux repas pour leur en servir sur ce vol de remplacement.
Le soir, à Roissy-dans–le-Brouillard, il n’y a plus de personnel en gilet orange pour vous indiquer le chemin de l’avion vers la sortie. Mais il y a plétore de gilets bleus pour vous rappeler où sont les taxis. Ou plus exactement où est la queue pour attendre indéfiniment des taxis qui arrivent au compte-goutte.
Les bâtiments KLM du terminal 2E de Roissy accuillent des vols Air Napoléon et SkyBean, mais pas les vols KLM-HIJ qui partent du 2F.
Et enfin, si vous cherchez sur internet une liaison entre Orly et Roissy, on vous proposera à certaines heures de changer de vol à Saint-Denis… de la Réunion !
J’utilise beaucoup ces derniers temps la ligne Paris-Londres, que ce soit avec Air Napoléon ou Betty Airways. Je préfère l’esprit Betty à la culture French Touche, mais je regarde aussi les prix et horaires.
Le week-end dernier, pour une veille de vacances scolaires un peu bondée, j’avais choisi Air Napoléon, malgré un service à bord moins varié, un gain de miles nettement moins intéressant, un terminal de départ plus grand donc moins pratique et moins calme que celui de Betty, et un terminal à l’arrivée assez mal connecté à Heathrow Express.
Mais il y a eu des problèmes de RER et aussi sur l’autoroute à Paris. Air Napoléon, toujours prompt à inventer des services miracles qui s’avèrent parfaitement inutiles, m’en a d’ailleurs informé par SMS : « Trafic RER B actuellement interrompu entre Paris et Aéroport CDG. Reprise estimée à 17h. » J’ai reçu le SMS à 17h alors que j’étais à la gare et que la SMCF affichait un trafic interrompu pour un bon moment. C’est bien de savoir qu’ils ne sont pas d’accord entre eux, mais ça ne vous rapproche pas de l’aéroport.
J’ai alors appelé Hubert, mais avec lui aussi ça a bloqué, même en évitant te tunnel du Lent-dy. Il est vite devenu évident que j’allais rater mon avion. J’ai donc essayé de changer mon billet.
J’avais en effet par hasard (ou plutôt parce que je m’y prends toujours en dernière minute dans mes résa et qu’il n’y avait que quelques euros d’écart) opté pour le nouveau tarif d’Air Napoléon, celui qui remplace Pigeon Voyageur, sans le plateau repas, avec quelques services au sol mais pas en vol. Il m’a semblé qu’il y avait le mot Flex dedans, et même la possibilité de changer de vol le jour du vol, plutôt que de le rater. Et me voilà à pianoter sur mon téléphone pendant qu’Hubert appelle de ma part Betty pour chercher les solutions alternatives. On n’est jamais trop sûr… Lire la suite ‘Air Napoléon et puis non’
On continue à voyager avec Air Napoléon sur Fakecook, Mais de temps en temps on prend aussi French Air.
Ce soir de Noël chez Air Napoléon, le marketing m’épate. Il promet dans son magazine un changement exceptionnel – surtout pour une compagnie qui a fait de l’immobilisme syndiqué et du changement trop lent sa marque de fabrique. Pour décembre, la boîte métallique de soda gazeux sucré affiche la photo du Père Noël, nous dit le magazine de bord. Reste à voir décembre de quelle année, car le magazine présente aussi, avec beaucoup d’emphase et de superlatifs, des photos des nouveaux sièges en cuir A319/A320, qui ne sont manifestement pas encore installés dans le vol pour Barcelone, doté de fauteuils moquette 1990. Le changement est planifié de façon assez floue en mars 2015 selon les premières lignes de l’article, puis plutôt en mars 2016 quand on lit plus attentivement, et finalement on comprend qu' »à terme, il y aura 7800 nouveaux sièges » sans trop savoir de quel terme il s’agit.
Mais le Père Noël (ou la firme américaine qui le commercialise) est plus ponctuel. Le steward a bien trouvé à bord une boisson redécorée, ce soir 24 décembre 2014 !
Fort du succès de son initiative de Noël et pour le plus grand confort des passagers, je suppose qu’Air Napoléon proposera en janvier une photo de la Mère Poularde faisant des crêpes sur les emballages de biscuits.
Vraiment, le marketing m’épate. Car rassurez-vous, sauf dans l’image, le choix de sucré-salé et de boissons offert à bord reste identique à celui des dix dernières années. Au marketing, on rêve vraiment de Père Noël et de passagers poissons rouges, muets et sans mémoire.
J’ai récemment été à Londres.
J’en suis rentré avec Betty Airways, compagnie britannique qui part du terminal 5 à Heathrow.
En cette période de premiers achats de Noël, je devais ramener avec moi une bouteille d’alcool islandais, qui devra encore passer par l’Espagne pour être offerte si tout va bien en Amérique Latine. Pas très volumineuse, mais condamnée par les règles de sécurité à voyaget en soute.
Je m’étais donc contraint à mettre mon sac de voyage en soute. J’étais à Londres pour le week-end, ce sac ne comportait donc pas grand chose et ne prenait pas de place : il m’aurait accompagné en cabine s’il n’y avait la bouteille.
Au check-in en ligne, j’avais sélectionné un bagage soute et l’application m’avait affiché le tarif pour une pièce supplémentaire : £30. J’avais alors pris contact avec le service clientèle pour savoir si mon statut de voyageur fréquent – le plus haut chez WrongWord – m’assurait bien un bagage gratuit en soute, ce qui m’avait été confirmé.
A la dépose-bagage à l’aéroport, l’hôtesse a un peu cherché face à son écran mais elle a enregistré le bagage. Sans demander de supplément qui y est vendu £40.
Et me voilà au salon First de Betty Airways, qui est incontestablement agréable avec ses plats à la commande et ses différents espaces respectivement equipés pour le repas, pour le travail, pour la détente, pour le champagne…
Soudain, un appel nominatif au micro m’engage à contacter le guichet des connections, où je suis accueilli par deux agents lugubres comme des portes de prison et butés comme des mules d’élevage. Ils me demandent £70 cash ; sinon mon bagage ne sera pas chargé dans l’avion. C’est un comportement qui relève du racket : comme elle m’a délivré un tag bagage, la compagnie doit l’acheminer. Je refuse donc la transaction et demande à voir un responsable.
Je lisais ce matin un article intéressant sur la mise en vente de nouvelles marques de vestes-valises, c’est-à-dire des vestes avec beaucoup de grandes poches qui permettent de stocker jusqu’à 15 kilos de bagages.
Cela évite les inconvénients du bagage soute, souvent objet d’un supplément de prix, mais aussi d’un risque accru de retard ou de perte.
Personnellement, j’y vois un intérêt pour éviter d’attendre la livraison d’une valise peu remplie à l’issue d’un vol, mais cela ne résout pas le problème du transport de liquide ni de l’esthétisme à l’arrivée, surtout quand on voyage en été…
L’article cite les réactions de quatre compagnies. Je ne crois pas qu’il s’agisse de positions officielles, plutôt des réponses réflexes. Et c’est ce qui intéressant, car c’est là qu’on voit la façon de penser qui domine chaque entreprise.
Les compagnies aériennes offrent à leurs clients Bizbiz ou fidélisés un service de salons dans les aéroports.
A Londres Heathrow, l’alliance SkyBean dont fait partie Air Napoléon a ainsi ouvert un salon commun au terminal 4, avec une ambiance végétale dont le marketing aime vanter l’originalité, un buffet libre-service pas vraiment bon mais sans doute mieux que ce que l’on connaît à CDG, des douches pas toujours bien entretenues et différents espaces : PC, jeux console, TV, repos…
Cela représente un investissement de la part des compagnies membres, mais vient renforcer leur image de marque, en affichant leur grand standing dans le plus grand aéroport d’Europe.
Néanmoins en prenant un vol matinal, par exemple vers Amsterdam à 6h30, l’investissement peut sembler perdre un peu d’intérêt. Le salon ouvre vers 5h, et venant d’un vol de nuit sur London Gatwick, un peu de.repos avant de ré-embarquer serait bienvenu.
Le seul hic c’est que 5 à 6h on passe l’aspirateur à l’étage du salon SkyBean, soigneusement tout autour de l’espace repos.
Desolé, on connaît le problème, on l’a signalé, vous dira-t-on à l’accueil du salon.
J’ai désormais au moins une bonne raison d’aller régulièrement à Londres mais m’y prends encore un peu tard dans mes réservations. Ainsi les tarifs proposés pour le train zerostar sont plus que prohibitifs, sauf à partir en fin de soirée et rentrer le lendemain à l’aube, promotion stupide que les moteurs informatiques affichent à chaque fois que je recherche le prix le plus bas. L’avion paraît par comparaison bon marché et j’ai donc été à Londres en avion ce matin.
Air Napoléon m’offre un accès au salon avec des viennoiseries industrielles et du cake à la pomme emballé sous vide, quand ce n’est pas un patio avec un simple distributeur automatique. Mais j’ai eu droit cette fois à des muffins au chocolat et une salade de fruits fraiche apportée à la place par une hôtesse m’appelant par mon nom.
La compagnie ne pratique pas de surclassement mais lors de l’achat en ligne hier soir, comme j’ai pris un billet relativement cher (mais bien moins cher que le train) car en dernière minute, le système m’a proposé un surclassement en Bizbiz pour quelques euros, plus symboliques qu’onéreux.