Tandis que je voyage vers Brussel où je suis invité, ce soir, à une réunion marketing d’Air Napoléon, je relis les billets postés sur ce site (car oui, il y a des compagnies qui permettent le wifi en vol). Et décide de conclure ce blog par ce dernier message.
Archive for the 'Revendication' Category
Ma valise, qui n’est pas arrivée avec moi samedi dernier à Chypre, a été retrouvée à Londres Gatwick… sans néanmoins qu’on se décide à me la livrer. C’est une situation désagréable mais bien en phase avec l’actualité de ma télé : j’ai prévu de regarder le reportage « Litiges Bagages » ce soir 3 juillet 2014 sur France 2, dans Envoyé Spécial, pour m’assurer que j’ai tout bien fait pour maximiser les chances de récupérer ma valise.
C’est l’occasion aussi de fouiller une autre valise, qui commence à être bien remplie, pour en sortir les meilleurs morceaux : qu’est qu’on trouve sur airnapoleon.com ?
On y parle bien sûr de bagage perdu :
– étape 1
– étape 2
– conclusion
On y parle aussi de théâtre, et de films, d’hôtel, de girafe ou d’annonces de sécurité, de promos FUN SEX et encore d’annonces de sécurité et de t-shirts.
Parce que j’ai aussi ecrit un courrier provoc’, certains diront que je critique sans respect.
Je propose d’observer quelques faits :
– il faut arrêter de rêver
– vraiment on ne rêve plus
– on se satisfait de peu
– certains exagèrent
– il y a mieux ailleurs
– bref, France is in the ère des dinosaures
NB : Air Napoleon est aussi présent sur Facebook et bien sûr ce blog est complété par une série d’avis argumentés et illustrés sur des compagnies bien réelles, certes moins caricaturales mais néanmoins parfois tout aussi incroyables : allez sur le site WhatTheFlight, et cherchez-y Air Napoléon.
Avec le temps qui coule et tant de vols pris entretemps pour partir ailleurs, tant pis pour celui du 6 novembre. Pour ce vol, miles&blues prend pour parti pas cool de ne pas compter de miles. Sinon j’en volerais selon eux, puisque je ne suis disent-ils pas parti, même si j’ai pourtant pris le vol, et à temps, vous l’aviez compris.
Pas cool pour si peu de miles à prendre: j’en compte moins de mille, ça ne va pas couler leurs comptes! Et sans miles sur le mien, je pense c’est moi qu’on vole, moi qui ai pourtant volé.
J’ai d’ailleurs volé tant de miles, des milliers de miles, que ces miles pas pris en compte ça compte peu sur mon compte. C’est de mes vols ailleurs que découlent les miles qui comptent. Des miles avec lesquels je compte prendre des vols pour partir ailleurs, où se la couler douce et prendre du temps cool. Mais entretemps je ne veux pas qu’on me vole, et reprends le temps de compter les miles comme il faut, dans mon décompte faux.
Ce qu’il leur faut d’ailleurs, aux compteurs de miles pas cool, c’est le coupon de vol. Celui du vol qu’ils disent que je n’ai pas pris, faute d’être parti selon eux. Ou pour être entretemps parti voler ailleurs, d’ailleurs : j’ai pas compris d’où découle ma faute, selon les conteurs de blues pas doux, mais il faut un coupon pour justifier le décompte.
Du coup, découpons un coupon d’un vol pas pris ou pris sans être compté, et comptons le temps qu’il faut pour reprendre les comptes…
Pour ceux que les textes partiaux et sarcastiques agacent. Pour ceux qui veulent voyager avec d’autres compagnies que la désormais dégradée Air Napoléon. Pour ceux qui veulent une information factuelle et pas des récriminations romancées. Voire pour ceux qui veulent exprimer leur propre avis, comparer, acheter des billets, tenir la carte de leurs trajets.
Il existe aussi des publications d’Air Napoléon sur le site WTF.
WTF comme Watch The Flop. Ou Write The Feeling. Ou Where To Fly? Ou Welcome To Florida. Ou We’re the Fabs. Ou When is the Fun? Ou Water To Fire. Ou Warn The Friends. Ou Want To Finish. Enfin un truc comme ça, sur lequel vous saurez plus en suivant le lien.
Bonjour,
Sur mon relevé Miles & Blues, je constate que vous attribuez 376 miles pour le vol Genève Paris du 23 février dernier. Auparavant vous en attribuiez 374. Or le barème en ligne indique un gain de 375 miles.
Que faut-il penser d’une organisation qui change une information fausse par une autre information fausse ?
Je vous invite à régulariser le gain ou le barème, pour fournir enfin une information correcte, ce qui est l’une des base essentielles dans le respect du client.
Cordialement,
PS: il n’est pas impossible que je voyage encore à Genève d’ici le mois prochain.
La compagnie finlandaise Finnaud a mis en place un programme appelé « Magic Moments » encourageant chaque membre du personnel de bord à jouer d’initiatives pour résoudre un problème ou anticiper les attentes du client. Dans le même temps, la compagnie française Air Napoléon a mis en place un programme appelé « Menace Moments » rappelant à chaque membre du personnel étiqueté « Security-Safety » d’évoquer la police et la justice pour interdire toute mention d’un problème et renvoyer à plus tard le traitement des attentes du client.
Pour tester le programme « Menace Moments », l’équipe en charge de ce blog a d’abord observé la réaction d’une chef de cabine principale d’un appareil long-courrier lorsqu’un passager Bizbiz sur siège toboggan s’installe quelques mètres plus à l’avant sur un siège plat, quoiqu’avec un tout petit écran, de la classe La PlusChère alors entièrement vide et invendue. Nous avons aussi à deux reprises, sur court-courrier cette fois, distribué des bonbons en vol, après le service « sacré-sulé », souhaitant offrir aux passagers quelque chose de nouveau puisque la compagnie est incapable de varier la collation gratuite.
Le résultat est impeccable : catalysé par son chef qui a appelé en juin à « oser » (oser être pénible et tatillon), le personnel Air Napoléon réussit parfaitement le test en réagissant presque toujours agressivement, menaçant à tout va avant même de s’interroger sur les raisons de la démarche, positionnant la relation avec le client dans un désagréable schéma adulte-enfant, dans lequel la compagnie se persuade de tout savoir et tout bien faire, et méprise ostensiblement le client, ses attentes et sa satisfaction, qui ne peuvent avoir aucune valeur, parce que ce n’est qu’un client parmi d’autres. Un client qui s’exprime, c’est « not allowed », comme l’est la cigarette « on any Dalton Flight ».
Cahier de revendications INTERPAX
Sur les « facilités de transports » accordées à certains passagers
L’INTERPAX regroupe les Organisations Syndicales respectivement des passagers fréquents, fidélisés, occasionnels, clandestins, UM, perdus, retrouvés, en soute, en tribu, en retard et au sol.
En italique nous avons rajouté quelques explications sur certaines de nos revendications.
Généraliser les facilités de transport à tous les passagers.
Les places à gratuité partielle d’Air Napoléon (GP : R1 / R2 / RN) dépendent aujourd’hui du service commercial, et non d’une DRH : nous refusons donc qu’elles soient réservées aux employés, amis et politiques, il faut qu’elles soient aussi offertes à de simples clients.
Afficher clairement les avantages donnés par les facilités de transport: surclassement systématique, pour tous, par le sol, tant qu’il y a des places libres.
Les places à gratuité partielle ne sont pas simplement moins chères, elles donnent des avantages qui sont refusés aux passagers payants plein pot.
Franchement pénible et tatillon, c’est ainsi qu’est décrit le patron d’Air Napoléon dans un récent article de presse. Il prétend avoir l’œil sur tout et corriger ce qui cloche. C’est bien si cela peut concrètement améliorer les choses. Car à ce jour, c’est surtout le retard grandissant de la qualité de service d’Air Napoléon par rapport à son environnement concurrentiel qui est pénible.
Tatillon quand il s’interroge sur un « poisson roulé » servi sur le plateau-repas d’un vol entre Paris et Amsterdam. « Vous voyez, ce poisson roulé, dans le coin ? Cela ne peut pas être bon ! Qui a pu avoir une idée pareille ?« . Le Directeur d’Air Napoléon, ou plutôt l’ancien Directeur car il a déjà changé de poste, n’a pas pris pour exemple un vol au hasard, pour que les journalistes relaient sa saynète du poisson mouillé qu’on changera pour éviter à la compagnie de couler. On est sur la ligne qui relie les deux hubs de la compagnie, celle dont les premiers rangs en classe bizbiz sont perpétuellement occupés par les petits chefs de l’entreprise, oscillants entre les quartiers généraux. Celle dont les hôtesses HIJ disent en néerlandais qu’on y fait des chichis à la française, prétentieux mais inutiles, juste parce que les chefs sont là, et répondent en français que le groupe AN-HIJ ne leur permet pas de s’exprimer sur le sujet. Celle qui bénéficie d’un service amélioré, par rapport au sempiternel sachet sacré-sulé qui symbolise l’immobilisme de la compagnie. Une fois de plus, on dupera les masses mais ne se préoccupe pas de rester crédible aux yeux du passager assidu.
Pénible, quand le Directeur parle de « poisson roulé« , dont on ne sait pas vraiment s’il s’agit de poisson carré servi froid avec des carottes cartonnées, comme quand on va à Casablanca un mois pair, ou de pêchon pané servi cru avec des pâtes cartonnées, comme quand on va à Casablanca un mois impair. Puis on comprend que c’est plutôt une expression pincée qu’ont les Français pour dire « rollmops« . « Qui peut aimer ça ? » Disons que c’est apprécié des komments-nana, enfin je veux dire des peuples bataves et assimilés. Et qu’il doit avoir plus urgent à régler chez Air Napoléon que de modifier les goûts culinaires du Nord de l’Europe.
J’ai cette semaine voyagé, entre autres, sur deux vols bizbiz au départ de Paris. Vers Seattle avec Dalton Airlines, vers Hong Kong avec AirNap. Je fais volontairement la comparaison avec une compagnie américaine, car on prétend souvent que le service US est médiocre. Mais Dalton a récemment revu son offre de service, financée certes à coups de pub incessante au salon et durant le vol (pour des boissons gazeuses offertes gratuitement, pour une carte de paiement qui permet de gagner des miles, pour une chaîne hôtelière qui offre des coussins et édredons…). Tandis qu’Air Napoléon s’agrippe à ses promesses d’amélioration future, tout en continuant à fournir un service minable à durée indéterminée.