Archive pour juin 2011

Anthologie 2003-2004

Je reprends ici un courrier adressé le 10 août 2004 par le service Pare-Choc France d’Air Napoléon sous la référence 1819667001. Pensant aux remarques que j’avais envoyées à cette époque (notamment sur l’information des passagers lors d’un retard, avec la présence d’une équipe en porte à l’heure prévue d’embarquement, plutôt qu’un comptoir vide), il y a des « possibilités d’amélioration » qui semblent restées, depuis cette date, au stade de l’étude.

Monsieur,

J’ai bien reçu le courrier original par lequel vous mentionnez certains dysfonctionnements concernant la Compagnie Air Napoléon.

Je vous remercie d’avoir pris la peine de nous communiquer vos observations.

Je regrette que les 27 courriers envoyés depuis février 2003 n’aient pas réussi à vous démontrer l’intérêt que nous portons aux remarques de nos clients d’une part et à atténuer votre insatisfaction d’autre part.

La Compagnie est tout à fait consciente que le client doit être au cœur des préoccupations de chacun. Dans un contexte concurrentiel toujours difficile, il serait tout à fait dangereux et inconscient de ne pas rechercher la satisfaction et par conséquent la fidélisation des clients. Je tiens à vous assurer que les remarques formulées par nos clients à propos de faits précis sont transmises aux responsables concernés afin d’étudier les possibilités d’amélioration.

Restant à votre disposition pour toute information complémentaire, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

Doriane POIREAU
Chargée de Relations Clientèle

Je serai(s) absent jusqu’à l’an prochain

C’était un jour au début d’un mois de juin – sans doute en 2003. J’ai appelé le service de vente par téléphone d’Air Napoléon. Mon statut Maximum au programme de fidélité Miles&Blues m’a permis d’attendre moins longtemps. J’ai réservé un billet Paris-Toulouse, départ le 19 juin, retour le 22. Je me souviens d’avoir plaisanté quelque peu avec le conseiller AirNap sur le prix du billet. De nos jours, Toulouse est une destination bien plus branchée que New York, en tout cas le billet pour s’y rendre est plus cher. C’est un vol court-courrier, m’a-t-on répondu, il n’y a pas de cabine avant, mais mon statut Maximum du programme de fidélité susmentionné me garantit une place dans les premières rangées, avec une grande probabilité, si le vol n’est pas complet, de bénéficier d’une deuxième demi-viennoiserie offerte gratuitement et avec grand plaisir par Air Napoléon.

Effectivement, le 19 juin,un steward mal réveillé m’a proposé, en deuxième passage, un µcroissant défraîchi, que j’ai préféré laisser à mon voisin pour ne pas avoir, au retour, à acquitter le tarif Obèse, même si, en 2003, Air Napoléon ne l’avait pas encore inventé.

Pour le retour justement, je me suis présenté, le 22 juin, au comptoir Air Napoléon de Toulouse-Blagnac, bien à l’heure et impatient de déguster – cette fois c’était un vol du soir – trois cacahuètes au fenouil, voire six si le vol n’était pas complet. La machine d’enregistrement automatisé avait émis un message rouge m’invitant à me rapprocher du personnel Air Napoléon pour poursuivre ma démarche d’enregistrement.

Après quelques minutes de recherche, le personnel en question était arrivé à la conclusion que, malgré un dossier récapitulatif mentionnant les 19 et 22 juin pour mes voyages, il n’était pas prévu de place pour moi sur le vol pour lequel je me présentais, qui par ailleurs était déjà complet (tant pis pour la double ration de cacahuètes). J’avais bien un vol TLS-ORY réservé, mais sur le vol du 22 juin de l’année suivante.

Je vous laisse imaginer les innombrables discussions nécessaires à obtenir un retour anticipé. Tant et si bien qu’en juin 2011 je m’en souviens encore…

Doublon chez Air Momo, obèse chez Air Napoléon

Il y a à peu près un an, voyageant sur Royal Air Momo, un concurrence d’Air Napoléon, j’avais malencontreusement réservé deux fois un billet sur un même avion. Sans doute en cliquant un peu trop vite et un peu trop dans tous les sens sur le site de réservation en ligne, j’ai généré deux achats, deux débits CB et deux références de dossiers et de billets électroniques. Quelques jours après le vol, constatant le double débit, j’ai appelé Royal Air Momo, expliqué la situation (un même passager, avec le même nom, le même numéro de voyageur fréquent, un même passeport et une même CB peut se suffire d’un seul et même billet) et obtenu, إن شاء الله, un remboursement du deuxième dossier. Pour être honnête, il a fallu, pour voir arriver le remboursement, rappeler Royal Air Momo mais l’affaire était réglée en moins de dix jours.

La même histoire chez Air Napoléon, se raconte autrement. Il est tout aussi possible, dans le système de réservation, en particulier si l’on s’impatiente un peu pendant la procédure de paiement, le doigt trop lourd sur la souris, de réserver d’un battement d’aile de papillon deux billets identiques pour la même destination.  Il semble naturel d’appeler le service Pare-Choc, de lui tenir un discours raisonné sur la réservation simultanée, dans un même avion, de deux sièges pour un même passager. A nouveau, on peut rappeler qu’avec le même nom, le même prénom, le même numéro Miles&Blues, le même passeport et la même carte Amax, il est vraisemblable qu’on soit un seul et même passager. Et qu’un même passager se contente d’un seul siège sur un même vol.

C’est mal connaître la politique Air Napoléon pour les passagers « en très forte surcharge pondérale » qui sont contraints, depuis quelques mois, d’acheter deux places lorsqu’ils empruntent cette compagnie avide. Une mention hypocrite prévoit certes qu’ils soient remboursés du prix du deuxième siège (hors frais de dossier) si l’avion n’affichait pas complet au décollage, mais ils sont globalement condamnés à payer plus ou à maigrir.

Subtilement, le fait que les sièges attribués soit distants de quatre rangées, ou la capacité du passager à ne pas déborder des 43 centimètres d’un siège standard sur quelques centaines de vols auparavant ne suffisent pas à convaincre le service Pare-Choc, qui n’entend accorder aucun remboursement.

Conclusion : le doigt un peu lourd sur la souris, et vous voilà inscrit au tarif Obèse.

Spartiate

Si vous voyagez en Grèce, et que vous voulez bien comprendre le mot « spartiate », je vous conseille de visiter le salon Air Napoléon à Athènes.  Non seulement le confort est limité, mais en outre on vous y sert des produits contre toute prise de poids : impossible d’avoir envie d’en manger. Par exemple la « jelly » à l’ananas, jaune, fluo, flasque avec une rondelle d’ananas atrophiée flottant à mi hauteur. Merci Air Napoléon.

Jelly à ATH

Jelly à ATH

Avis partagés

Suis-je le seul à penser qu’Air Napoléon se croit chic, mais reste nul ? Un petit tour sur le net montre tout le savoir-faire d’Air Napoléon. Exemples croustillants.

Cette fois, j’arrive à l’aéroport de Nice pour constater que le site Internet d’Air Napoléon m’a pris DEUX billets pour mon aller-retour sur Paris. Deux billets à mon nom, sur le même vol : trop fort! C’est hallucinant! Le service informatique d’Air Napoléon est une bande de nuls. Bon, ça me défoule de vous raconter mes malheurs sur ce blog pendant que la dame du guichet ventes essaie de réparer le bug. C’est aussi pour vous mettre en garde contre ce site Internet en dessous de tout.

Notre vol du 19/12/10 pour Rabat a été annulé et depuis lors nos bagages ont disparu. Nous avons pris un vol le lendemain soir (36h de retard) et notre valise n’est jamais arrivée au Maroc. Elle n’est d’ailleurs jamais revenue à notre domicile non plus. Des vacances sans vêtements, c’est plutôt sympathique !!! Et depuis notre retour à la maison, c’est le parcours du combattant, aucune info de la compagnie Air Napoléon, aucune excuse, pas un mail, pas un SMS, rien, le desert marocain. Air Napoléon fait preuve d’une grande inefficacité : bientôt 28 jours que les bagages ont disparu, alors qu’ils sont sensés ne jamais être partis…


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